Toulouse (31300) - [ Adultes ] - Des soirées de diffusion de courts-métrages en tout genre (fiction, documentaire, animation, expérimental, ciné-poème...) et de rencontres avec les réalisateurs dans un cadre autre que les salles de cinéma.
Pour la saison 2014-15, nous restons à la salle San Subra, quartier St-Cyprien, aménagée en grand cabaret pour l'occasion !
Les films sont sous-titrés en VSM (Version pour les sourds et malentendants) et les présentations interprétées en LSF, grâce à l'association SENS DESSUS DESSOUS.
Adhésion annuelle : 5 Euros + Participation volontaire
* = en présence des réalisateurs
PROGRAMMATION
1ère partie
Laszlo *
Animation de Nicolas Lemée, 4', 2010, France, école La Poudrière
Laszlo est un homme sans racines qui aimerait juste vivre en paix, peu importe le lieu. Mais par malheur, il est partout un étranger alors on l'expulse, aux quatre coins du monde. Il devient comme une patate chaude que les pays se refilent. Laszlo nous raconte comment ce système l'a usé à petit feu, et comment il a trouvé par la sculpture un moyen d'espérer.
Prix : Mention spéciale films étudiants au Festival National de l'AFCA 2011
http://nicolemee.blogspot.fr/
Les héros oubliés du Jbel Saghro *
Documentaire de Alain Bourbouze, 35', Maroc (Haut-Atlas)-France, 2014, autoproduction.
En 1933, lors de la colonisation du Maroc, ce qu'on appelait aimablement à l'époque la « pacification », la bataille du Bou Gafer qui jeta l'armée d'Afrique forte d'une soixantaine de milliers d'hommes contre les derniers résistants (les "dissidents Aït Atta") au nombre d'un petit millier, fut célébrée et jugée particulièrement héroïque par les militaires français. Les témoignages « coloniaux » sont multiples, des récits des combats, des livres, des BD même, racontent cette histoire à l'envi. A l'inverse, ces héros Aït Atta, témoins gênants d'une résistance sans espoir jugée archaïque par les historiens « officiels », furent au Maroc rapidement oubliés et évacués des manuels scolaires. Cette amnésie d'une page glorieuse de leur histoire laisse chez ces Aït Atta une profonde amertume et un sentiment d'injustice où se mêle l'idée que ces zones déshéritées où ils vivent, et la société berbère elle même, sont volontairement laissées à l'écart du développement national.
http://www.moisdudoc.com/?rubrique416etId=1234
Je ne suis pas un extraterrestre *
Documentaire d'atelier encadré par Christian Lichiardopol, 9'13, 2014, Toulouse, autoproduction.
Réalisé avec les enfants du campement de Roms de Ginestous, dans le cadre du festival de la Bohème.
2ème partie
Pieds Verts
Animation d'Elsa Duhamel, 4'10, 2012, école de La Poudrière
Jeanine et Alain, français d'origine algérienne, vivent dans le nord de la France où ils ont créé un jardin méditerranéen.
http://elsaduhamel.blogspot.fr/2012/07/pieds-verts.html
Lettre à Mohamed
Christine Moderbacher, 35', 2013, Belgique, Centre Vidéo de Bruxelles
Tourné durant la première année après la révolution tunisienne Lettre à Mohamed est un voyage poétique à travers un pays troublé. Entre révolution et nouveau système politique, dictature et premières élections, ordre et chaos, ce film dévoile un paysage de désillusion, mais aussi d'humour et d'espoir. Une lettre, compilation de fragments qui témoignent de rencontres et traduit les impressions de la cinéaste.
http://vimeo.com/79472258
Cet événement est archivé.
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